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Le Processus

Processus

Il n’y pas d’enfant réellement inapte aux apprentissages scolaires. Un enfant sait quand il est bloqué et demande de l’aide, principalement à ses parents, à travers son comportement. Pour répondre efficacement à son S.O.S. de détresse, nous vous proposons :

Comprendre les mécanismes de l’apprentissage
Découvrir les 3 outils complémentaires pour restaurer ces mécanismes.

                             Sommaire interactif

Cliquer sur le titre du chapitre souligné pour y accéder directement.

  • 1. Comprendre pour l’aider efficacement
    • 1.1 Qu’est-ce que l’apprentissage ? Comment faire pour apprendre ?
    • 1.2 Pour bien comprendre le processus en détail
      • Etape 1 de l’apprentissage
      • Etape 2 de l’apprentissage
      • Etape 3 de l’apprentissage
    • 1.3 Le Cerveau Humain
      • 3 Les Cerveaux

  • 2. Le Cortex et la Dyslexie
  • 3. Les Outils
    • 3.1 La Relaxation
      • La Sophrologie
    • 3.2 Les Bandes Son de Joker Scolaire
      • Sons binauraux ?
      • Quand les écouter ?
      • Bref historique des sons binauraux
    • 3.3 Les Mouvements Positifs
      • Dimension de la latéralité
      • Dimension du centrage
      • Dimension de la focalisation


1. Comprendre pour l’aider efficacement

1.1 Qu’est-ce que c’est l’apprentissage? Comment faire pour apprendre ?

Apprentissage veut dire dans un sens large faire des essais d’une chose pour y devenir très fort.

Comment faire pour apprendre : au tout début on commence par des essais maladroits et ce faisant l’on crée ainsi de nouveaux circuits de neurones ayant pour objectif de véhiculer les informations pour une seule tâche bien précise à faire. C’est notre intelligence corporelle, celle qui a construit notre corps physique qui en a la charge ; quand on continue ces essais, on formalise un circuit de plus en plus net. Si on persévère alors l’axone se recouvre de myéline, ce qui dynamise la circulation de l’influx nerveux et l’apprentissage est dit « intégré ».

1.2 Pour bien comprendre le processus en détail

La partie de notre corps où se passe l’apprentissage se trouve dans la tête et se nomme le cerveau. C’est par lui que j’apprends ! Le cerveau a trois parties distinctes qui ont chacune un rôle différent dans l’apprentissage. Il est composé de cellules. Les cellules sont les plus petites parties de notre corps. Il y a des cellules qui forment la peau, d’autres les muscles ou les os, etc… Celles qui composent le cerveau et le système nerveux sont appelées neurones.

Elles sont de formes compliquées. Regardez sur le dessin (schéma 1). Il y en a 100 milliards. De chacune d’entre elles partent des sortes de bras appelés dendrites et un bras très long appelé axone. Il est bien plus fin qu’un cheveu et il peut mesurer jusqu’à 1 mètre de long. A son extrémité l’axone se divise en dendrites qui vont s’accrocher à des dendrites d’autres neurones. Repérez-vous bien sur le dessin. L’influx nerveux passe par l’axone. La zone de contact entre l’axone d’un neurone et une dendrite d’un autre neurone s’appelle une synapse (schéma 2). Chaque neurone rentre en contact avec 100 000 autres neurones. Cela fait un nombre immense de contacts ou synapses possibles entre les neurones : calculons 100 milliards de neurones multipliés par 100000 contacts entre elles, cela fait un million de milliards de synapses ou contacts possibles.

N.B. : sous stress les axones laissent très peu passer les informations, voire les bloquent. L’enfant est alors en difficulté puis en « panne sèche ». Et le processus d’échec scolaire s’enclenche.
C’est là que peut intervenir Joker Scolaire très efficacement.

L’apprentissage se passe en trois étapes bien différentes les unes des autres.

Première étape

La première fois que l’on fait quelque chose, écrire par exemple, cela demande de créer un circuit entre plusieurs neurones (schéma 3) pour que les muscles tiennent le stylo correctement, puis créer encore d’autres circuits pour dessiner les lettres, puis d’autres pour dessiner une lettre en minuscule, la même en majuscule, etc. Alors au tout début de l’apprentissage de l’écriture c’est très difficile parce qu’il n’y a aucun circuit de construit ! Dans 1 million de milliards de possibilités de connections, il faut créer un chemin et il n’y a pas de carte. A chaque tâche scolaire précise corres

pond un circuit adéquat : un pour l’écriture, un pour la lecture, un pour le calcul… il n’y a pas de circuit commun pour la lecture et l’écriture en même temps par exemple. Heureusement nous avons tous une intelligence corporelle qui va petit à petit établir les circuits pour chaque fonction, mais à son rythme. Et là il peut y avoir une difficulté car aucun enfant n’a le même rythme, n’en déplaise aux adultes. Et c’est normal !
« Patience » est le maître mot de cette étape.

Un exemple : quand un bébé commence à marcher, il tombe ou se cogne sans arrêt. Mais il se relève et recommence encore et encore, puis un jour il marche. Ce n’est pas un miracle, c’est juste qu’il a recommencé sans arrêt même quand il tombait. En faisant cela il a créé de nouveaux circuits avec ses neurones : le circuit de la marche. C’est parfois un peu plus long pour certains bébés, mais ils finissent tous par y arriver. C’est pareil pour un élève : il faut qu’il crée, invente de nouveaux circuits pour chaque matière qu’il doit apprendre à l’école. Quand on apprend à écrire au début c’est très fatigant, stressant, énervant parce qu’on réfléchit plus vite que l’on peut écrire par exemple. La première étape de l’apprentissage est la plus dure. Mais il ne faut jamais se décourager et les adultes devraient être plus patients et compréhensifs avec les enfants qui débutent une activité.

Deuxième étape

Avec le temps ça devient plus facile. L’écriture devient plus jolie, les lettres plus harmonieuses : les circuits se sont solidement établis (schéma 4). Et c’est pareil pour toutes les matières, calcul, écriture, lecture, dessin, musique… On n’a plus besoin de créer des connections. Elles sont faites. Alors il y a moins de fatigue et ça devient moins difficile et plus agréable.

Je reprends l’exemple du bébé. Maintenant il est capable d’aller où il veut sur ses deux jambes sans tomber. Mais il ne court pas encore. A ce stade de l’apprentissage il faut continuer à persévérer malgré les difficultés, les échecs et surtout ne pas succomber au « Je n’y arriverai jamais, je suis nul ou je le ferai demain» (attitude d’évitement). « Confiance » est le maître mot de cette étape.

Troisième étape

A ce stade là je vais reparler de l’axone. Maintenant que les circuits sont biens établis, solides et sûrs, il se passe un phénomène extraordinaire. Les axones de tous les neurones qui forment ces câblages se recouvrent, au fur et à mesure de leur sollicitation, de minuscules perles d‘une graisse bien spécifique qui s’appelle de la myéline. Ces petites perles sont magiques : elles permettent aux informations de circuler mille fois plus rapidement entre les neurones (schéma 5). Cela se traduit par une rapidité d’exécution extraordinaire. Je reprends l’exemple de l’écriture : à ce stade, quand on écrit on ne pense plus à la ligne, aux marges, à la forme des lettres, majuscules, minuscules, virgules, tout se fait automatiquement et sans fatigue. On dit alors que l’apprentissage de l’écriture est intégré.

Revenons au bébé, à ce stade là il est capable de courir, sans se cogner aux meubles, en évitant les pièges, et même de sauter en courant. Mais ce n’est plus un bébé c’est un enfant. Parce que pour arriver à ce stade de fluidité il a créé des circuits de neurones de plus en plus sûrs et consolidés, puis comme il a continué, il a mis des perles de myéline sur les axones de ses circuits de la marche. Alors tout est devenu simple pour marcher, courir, sauter en toute sécurité. Tout se fait automatiquement mais cela a pris quelques années. Puis il jouera au foot, cela prendra beaucoup de temps encore. Ce sera de nouveaux circuits à établir, puis à développer et enfin à myéliniser pour devenir un champion. D’ailleurs ces derniers répètent les mêmes gestes encore et encore à l’entraînement ! Maintenant vous comprenez pourquoi !! « Persévérance » est le maître mot de cette étape.

Il en va de même à chaque étape de la vie : permis de conduire, mutation professionnelle… Dans un premier temps je crée de nouveaux circuits de neurones puis je consolide ces circuits et enfin je les myélinise. Quand les trois étapes sont effectuées je deviens à l’aise avec la nouvelle tâche à effectuer. Pas avant !

Alors pour conclure, les apprentissages scolaires se divisent en trois étapes qui sont : la création d’un circuit de neurones, puis sa consolidation et enfin la myélinisation de ce circuit. Ces étapes ont des durées propres à chaque enfant. La patience est requise non seulement pour 

l’élève mais aussi pour les adultes qui sont autour de lui. Oui il va y arriver ! A son rythme ! Il faut que l’enfant garde confiance en lui, mais que les adultes l’aident à amplifier cette assurance. Quand on a compris, notre rôle devient simple : l’aider à persévérer avec calme mais fermeté et garder la certitude que l’objectif sera atteint.

Joker Scolaire met en œuvre une stratégie alliant une réduction du stress par la relaxation, ce qui libère le système nerveux du parasitage de la négativité, des sons binauraux toujours positifs pour la cognition, ils sont d’une efficacité reconnue dans le monde entier, et enfin des mouvements simplissimes « Brain Gym » pour restaurer toutes les compétences nécessaires à la scolarité.

1.3 Le Cerveau Humain

En tant qu’humain, nous avons hérité de la progression des différents stades de l’intelligence (schéma 6). Nous avons un premier cerveau, le cerveau reptilien, commun à tous les animaux, de sang-froid comme de sang chaud. De ce stade, nous avons hérité du réflexe de survie : lutte ou fuite. Le deuxième cerveau, le cerveau limbique, nous vient des mammifères et nous a donné le goût et le besoin de vie sociale. Puis en évoluant l’homme a développé le cortex : le cerveau pensant. Aucun animal ne possède ce cerveau.

Pour que l’enfant réussisse sa scolarité il lui faut acquérir 3 aptitudes indispensables et indissociables que sont :

  • 1. la concentration
  • 2. l’organisation
  • 3. la communication

Pour qu’il soit équilibré, il lui faut maîtriser aussi les 3 dimensions spatiales. C'est-à-dire les dimensions :

  • 1. avant/arrière
  • 2. haut/bas
  • 3. gauche/droite

Et enfin il faut qu’il puisse se repérer et situer les évènements dans une chronologie sûre:

  • 1. le présent
  • 2. le passé
  • 3. le futur

Dans l’apprentissage scolaire sont inclus l’acquisition progressive de ces trois aptitudes et de ces trois dimensions spatio-temporelles au fil de la scolarité. Une défaillance dans une seule de ces facultés entraine des retards puis des difficultés qui peuvent amener à l’échec scolaire.

Bonne nouvelle : notre cerveau est subdivisé en 3 étages spécialisées dans chacune de ces aptitudes et chacune de ces dimensions spatio-temporelles. Ils sont interconnectés et solidaires les uns des autres par ce que l’on appelle le corps calleux. Le corps calleux est l’ensemble des connexions d’axones qui peuvent mesurer jusqu’à 1 mètre de long (comme expliqué précédemment). Sachez que sous stress, ces axones laissent difficilement passer l’influx nerveux voire le bloquent !!! Connaissant cela, il devient évident qu’il vaut mieux mettre un enfant en confiance pour l’apprentissage. La peur, l’anxiété, la colère, la tristesse sont des stress qui bloquent le processus d’acquisition des connaissances et désorganisent les processus d’intégration des matières enseignées.

Les 3 Cerveaux
Le Cerveau Reptilien

Pour la concentration, la dimension spatio-temporelle avant-arrière et le présent : c’est le Cerveau Reptilien appelé aussi cerveau archaïque qui en a la charge.

Situé au-dessus de la moelle épinière (schéma 7), c’est le plus ancien de nos cerveaux : 200 millions d’années. Il se développe entre la conception et le 15ème mois. Il est instinctuel et non émotionnel, déclenche les réflexes et les mouvements nécessaires à la survie qui sont attaque, fuite ou évitement. Il produit des comportements répondant à nos besoins fondamentaux : la faim, le sommeil, la protection, la procréation et les mémoires archaïques. Il agit très rapidement. En cas de stress important c’est lui qui prend le contrôle total de l’individu.

Un exemple : un enfant stressé par l’école aura beaucoup de difficulté à se réveiller en période scolaire et sera le premier réveillé en vacances ! Ou encore chaque fois qu’il devra se mettre au travail, bingo, il sera très, très fatigué. Il ne faut pas croire que c’est volontaire ou qu’il est paresseux, non, c’est juste une réaction non volontaire face au stress et bien indépendante de son vouloir ! Le rythme repos-activité du cerveau reptilien détermine le cycle physique. La volonté y a son siège. L’entêtement et l’inconstance sont la conséquence d’un déséquilibre dû à des stress importants à son niveau.

Le Cerveau Limbique

Pour l’organisation, la dimension spatio-temporelle haut-bas et le passé c’est le cerveau limbique qui en est en charge. Il se situe au-dessus du cerveau reptilien (schéma 8). Son âge est de 60 millions d’années environ. Il se développe entre 15 mois et 4 ans. Il agit comme intermédiaire entre le cerveau reptilien et le suivant. C’est lui qui gère les émotions, la notion plaisir/douleur. Si les émotions sont trop violentes, si l’environnement est trop menaçant, si les images mentales sont trop fortes, il disjoncte.

Le cerveau limbique est vivement impliqué pour la mémorisation et donc l’apprentissage. Il est le maître d’œuvre dans l’adaptation de l’enfant à son environnement social puisque c’est lui qui compare sur le plan affectif les informations nouvelles aux anciennes. Il régule aussi l’immunité et le système nerveux autonome.
Exemple d’une panne due à une surcharge émotionnelle : l’élève reste sans voix quand il est au tableau devant toute la classe alors qu’il connaissait parfaitement sa leçon ou sa récitation. Encore un autre exemple un excellent élève rate complètement son contrôle ou son examen, alors qu’il savait parfaitement le sujet. Trop d’émotions et pfffit le cerveau limbique disjoncte, et l’élève n’a plus accès à sa mémoire ! Le rythme repos-activité du cerveau limbique détermine le Cycle Emotionnel. C’est le siège des sentiments. Hypersensibilité ou insensibilité (hypoalgésie), sont la conséquence d’un déséquilibre dû à des stress importants à son niveau.

Le Cortex

Pour la communication, la dimension spatio-temporelle gauche-droite et le futur c’est le cortex qui s’en occupe. Le plus jeune de nos trois cerveaux : quelques millions d’années. Il se développe vers l’âge de 4 ans. La myélinisation (voir plus haut à propos des neurones) entre les deux hémisphères gauche et droit s’effectue entre 9 et 12 ans. Il contient 70% des 100 milliards de neurones qui constituent notre cerveau. Cette partie du cerveau est la plus plastique de l’ensemble du cerveau (schéma 9). Cela veut dire que c’est là que se créent le plus de nouvelles connexions entre les neurones. Il est lui-même divisé en 4 parties ou lobes assumant chacun des rôles très spécifiques. Le cortex est le siège des fonctions associatives pour traiter les informations visuelles, auditives, kinesthésiques et la motricité. Il est impliqué dans tous les processus de pensées, résolutions de problèmes, de mouvements volontaires, de l’innovation et de la créativité. Mais aussi dans les raisonnements de haut niveau, sagesse, altruisme, compassion. Le cortex commence vraiment à se structurer à la préadolescence. Sa pleine maturité se fera bien plus tard vers 28 ans et plus pour certains.
Un élève qui aura des difficultés à utiliser les deux hémisphères simultanément (on nomme cela difficultés à traverser la ligne médiane entre les hémisphères droit et gauche) aura des difficultés d’ordre dyslexie, inversion de lettres, et toutes sortes d’ennuis d’apprentissage, difficultés de lecture, incompréhension de ce qui est lu, mathématiques laborieuses.

Le cortex est donc lui-même divisé en deux parties, l’hémisphère gauche communément appelle cerveau gauche et l’hémisphère droit communément appelle cerveau droit. Ce sont des structures quasi symétriques qui sont reliées entres par elles par le corps calleux ; chaque hémisphère reçoit les informations sensorielles et commande les réponses motrices de la moitié opposée du corps, c'est-à-dire que l’hémisphère gauche est en charge de la partie droite du corps, et vice versa.
Le cerveau droit, Gestalt, est le siège de l’intuition, des réflexes de la vision globale, des émotions, de la créativité et de l’intuition entre autre. Le cerveau gauche est analytique, il est le siège à faire les choses, de l’intention consciente, du sens des détails, du rationnel, de la logique, de l’analyse.

La plupart des enfants qui entrent à l’école ne sont pas préparés en terme de développement à un travail qui demande des capacités de latérisation, c'est-à-dire de faire travailler les deux hémisphères en parfaite synchronisation. C’est pourtant cette faculté qui permet à l’élève d’être performant, dans ce cas on parle d’apprentissage intégré à contrario de l’apprentissage homolatéral qui lui ne mobilise principalement qu’un hémisphère, le gauche ou le droit. Utiliser la moitié du cerveau est logiquement moins productif qu’utiliser la totalité de ses capacités. Le rythme repos-activité du cortex détermine le Cycle Intellectuel.

Le cortex est le siège principal de la pensée. Les troubles de la pensée et de la communication ont souvent pour origine une mauvaise coordination entre les deux hémisphères du cortex et une désynchronisation entre ce dernier et le cerveau limbique causé par des stress d’ordre affectif, d’une part et d’autre part avec le cerveau reptilien pour des stress qui relèvent la plupart du temps de la peur due à un sentiment d’insécurité, ou d’insatisfaction d’un besoin de base : faim, soif, repos.

Conclusion

Après lecture de ce chapitre, il est aisé de comprendre la complexité du système d’acquisition et de mémorisation des connaissances pour un enfant scolarisé. Il paraît normal que quelques difficultés apparaissent tout le long du processus. D’infiniment minimes au départ, elles peuvent s’aggraver et deviennent vite des lacunes qui génèrent de grosses difficultés dans une matière, puis dans la scolarité dans sa globalité.

On peut remédier à ces difficultés avec une grande efficacité et rapidement grâce aux 3 outils de Joker Scolaire que vous allez bientôt découvrir.

La relaxation, qui a un effet puissant de régénération pour les 3 cerveaux. Elle détend le cerveau reptilien, apaise le limbique et libère le cortex.

Les sons binauraux accentuent cette relaxation et induisent spontanément des états internes précis : concentration, synchronisation hémisphérique et sommeil.

Les Mouvements Positifs, classés en 3 familles vous vous en doutiez un peu :

  • Mouvements d’Allongements, efficaces pour le cerveau Reptilien (concentration, avant/arrière, présent)
  • Mouvements Energétiques, indispensables au cerveau Limbique (organisation, haut/bas, passé)
  • Mouvements Croisés de la Ligne Médiane, radicaux pour le cortex (communication, gauche/droite, futur) se sont les qui sont les plus radicaux

Il est bon de savoir qu’une bonne dynamisation de la fonction respiratoire augmente l’oxygénation des cellules, qu’une bonne hydratation tonifie le fonctionnement des neurones, qu’un sommeil de qualité restaure l’ensemble des facultés intellectuelles et bien sûr qu’une nourriture adéquate est nécessaire pour le cerveau et l’équilibre général de l’enfant. Un environnement affectueux et d’amour nourrit l’enfant. Cette nourriture affective est d’un tout autre domaine que la nourriture matérielle mais elle est aussi indispensable à l’épanouissement et à l’équilibre de l’enfant.

2. Le Cortex et la Dyslexie

Nous distinguons deux sortes de dyslexie : la dyslexie acquise et la dyslexie développementale. La dyslexie acquise est acquise suite à une lésion cérébrale par exemple. Alors que la dyslexie développementale se développe pendant les apprentissages. On ne s’occupera dans ce chapitre que des troubles de la dyslexie développementale, les troubles de la dyslexie acquise doivent être pris en charge par un professionnel de la santé.

Selon la définition de l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé), la dyslexie est un trouble spécifique de la lecture. Il peut s’agir d’un trouble persistant du langage écrit caractérisé par de grandes difficultés dans l’acquisition et dans l’automatisation des mécanismes nécessaires à la maîtrise de l’écrit lecture, écriture, orthographe… La dyslexie touchera entre 8 à 10% des enfants toujours selon l’OMS. Elle touche 3 fois plus les garçons que les filles.

Généralement la dyslexie désigne un trouble durable du langage écrit affectant la communication écrite (lecture, écriture) et des troubles de l’orthographe. Ces troubles se distinguent par un simple retard d’acquisition, un retard mental, parfois à cause d’un problème auditif, d’un problème visuel, d’un problème affectif, d’un problème d’élocution. Si les troubles persistent dans le temps, on parlera de troubles durables. C’est un trouble neurologique. On parle de dyslexie qu’après deux années de retard d’apprentissage de la lecture, en début de CE2. Avant on parle de troubles du langage écrit. La lecture est la matière principale de la scolarité : sans lecture pas de scolarité possible !

Toujours selon l’OMS, lors du début de l’apprentissage (CP & CE1) un enfant peut présenter des symptômes similaires à la dyslexie et faire des inversions. Ces difficultés mentales et courantes, ne deviennent pathologiques que lorsqu’elles durent au-delà du CE1. Les erreurs de lecture au départ ne sont guère différentes entre un normo-lecteur et un dyslexique, certaines lettres ne sont pas décodées, d’autres sont permutées, ou encore substituées, on retrouve également des confusions phonologiques (t,d,p,b) ou visuelles (m,n,p,q). La différence est alors que chez l’enfant dyslexique les erreurs dureront bien au-delà des premiers mois de CP, c’est après février/mars de l’année du CP qu’il faut commencer à s’interroger.
Voyons les causes de la dyslexie selon l’OMS : il peut s’agir d’un problème auditif, d’un problème visuel, d’un problème affectif, d’un problème d’élocution ; pour les problèmes auditifs, de vision, d’élocution il faut aller consulter les professionnels de santé spécialisés dans les troubles précités. En principe c’est ce qu’il faut faire sans perdre de temps dès que le corps enseignant fait part de difficultés pour l’enfant. Les problèmes d’ordres affectifs sont communs à tous les enfants ! Il ne s’agit pas bien sûr d’un quelconque manque affectif parental mais de troubles liés à tout leur entourage, personnel et scolaire (adultes, copains, maîtresse…). Rappelez-vous : le cerveau limbique commence sa maturation vers l’âge de 6/7/8 ans. De ce fait l’émotionnel de l’enfant n’est pas du tout stable. Il en découle des troubles affectifs excessifs pour des évènements insignifiants, qui occasionnent des stress parfois très violent à l’enfant. Nous avons vu plus haut que le stress handicape la circulation de l’influx nerveux dans les trois cerveaux et entre les deux hémisphères en particulier, ce qui perturbe l’apprentissage et qui se traduit le plus souvent par de la dyslexie, par un manque concentration et une perte de motivation.

Voyons l’exemple de la lecture et comment le stress peut affecter cette discipline. Tout d’abord ramenons à notre mémoire les faits suivants :
Toute la partie gauche du corps est gérée par l’hémisphère droit et vice versa. Donc logiquement l’œil gauche, l’oreille gauche et la main gauche sont directement reliés au cerveau droit. De même que la main, l’oreille, l’œil droits sont directement reliés au cerveau gauche. Les informations entre les deux hémisphères doivent aussi circuler d’une manière fluide pour une bonne harmonisation (voir schéma 10). Ceci étant fait, regardez le schéma 11 où l’on voit une phrase écrite que le sujet doit lire. En France on lit de gauche à droite. Donc le début de la phrase sera lu par l’œil gauche et sera déchiffré par l’hémisphère droit. Quand le sujet arrive au milieu de la phrase, c’est l’œil droit qui prend le relais et c’est le cerveau gauche qui continue le déchiffrage. Mais pour que la lecture ait un sens, il faut que les informations déchiffrées par le cerveau droit passent dans le cerveau gauche et vice versa pour la ligne suivante. C’est un perpétuel va et vient d’échanges d’informations qui s’effectue entre les deux hémisphères.

Quand on a saisi ce principe d’échange et que l’on connait la difficulté des neurones à bien fonctionner sous stress on comprend bien qu’il faut réduire le stress au maximum. Pour la dyslexie il faut prendre en considération ce que dit l’OMS : lors du début de l’apprentissage (CP & CE1) un enfant peut présenter des symptômes similaires à la dyslexie et faire des inversions. Si on met une grande pression sur l’enfant, si on l’étiquette, qu’on le mette en exergue, ou que l’on s’affole, on accentue son malaise et on renforce son stress. Il y a en plus les difficultés de l’écriture, je vous renvoie pour cela à la vidéo n°5 dans laquelle tout est expliqué.

Donc la stratégie mise en place par Joker Scolaire est la suivante : dans un premier temps écouter Focus pour que l’enfant se concentre. En effet quand on est stressé, la concentration est très difficile. Dans un deuxième temps on écoute Synchro pour faciliter une meilleure coordination hémisphérique. Et on effectue les mouvements positifs pour une restauration des compétences de la lecture ou/et de l’écriture pendant au moins 21 jours. On le redit une fois de plus, mais c’est vraiment indispensable : il faut 21 jours de pratique pour que notre cerveau établisse une nouvelle manière de fonctionner. Ajoutons à cela l’écoute quotidienne de la bande son Sophro pour faire chuter le niveau de stress et en quelques temps les difficultés du début d’apprentissage seront résolues. Rappelons-nous que la vrai myélinisation pour le cortex commence vers 10/12 ans. Un peu de patience et de compréhension avant de figer l’enfant définitivement dans le marasme.

3. Les Outils

La Relaxation

Nous savons maintenant que sous stress, l’axone (voir « Message aux Parents ») laisse passer difficilement l’influx nerveux, voire le bloque net. La personne perd tous ses moyens. L’échange entre les deux hémisphères est particulièrement important et primordial pendant le cursus scolaire. Les échanges entre les trois cerveaux, cortex, limbique et reptilien, auxquels il faut rajouter le cervelet, sont multiples, complexes et incessants. Une mauvaise circulation de l’influx dans les axones causé par les stress chimiques, émotionnels, environnementaux a une répercussion sur tous les fonctionnements cognitifs de l’enfant, sur sa mémoire et son humeur.
En réalité le stress est une des causes principales de l’échec scolaire.
Des études scientifiques montrent que des personnes qui pratiquent une technique de relaxation, méditation (mental), postures de yoga (physique, souffle, visualisation), Qi Kong (énergétique), quotidiennement, peuvent influencer la structure et le fonctionnement du cerveau dès les premières semaines d’entraînement avec des conséquences positives sur la santé et sur les performances intellectuelles. C’est particulièrement vrai pour les jeunes enfants.
Voici les changements mis en avant dans ces études scientifiques : – Meilleur fonctionnement et maturation plus rapide du cortex cérébral
– Léger épaississement du cortex préfrontal gauche (impliqué dans les états d’humeur, dans les processus cognitifs et émotionnels) : ce qui augmente le sentiment de bien-être et augmente l’optimisme.
– Léger grossissement du tissu de neurones au niveau de l’hippocampe : ce qui permet une meilleure mémorisation.
– Rétrécissement de l’amygdale cérébreuse : moins d’agressivité et moins de peur et d’anxiété.

Maturation rapide du cortex, bien-être et optimisme, humeur stable et sans anxiété superflue garantissant une bonne concentration, une bonne mémorisation, c’est en réalité tous les ingrédients réunis pour une scolarité épanouie.

De tous les outils de relaxation, Joker Scolaire a choisi la sophrologie pour sa simplicité de mise en œuvre.

La Sophrologie

La sophrologie est à la fois une science qui étudie la conscience humaine et un ensemble de techniques et de méthodes à médiation corporelle. Elle vise la conquête ou le renfort de l'équilibre entre nos émotions, nos pensées et nos comportements. Au croisement de la relaxation occidentale et de la méditation orientale, elle permet à l’enfant de trouver des ressources en lui-même et d'améliorer sa qualité de vie.
D’Occident et d’Orient : officiellement reconnue en 1960 suite aux nombreux travaux du neuropsychiatre colombien Alfonso Caycedo, la sophrologie, méthode occidentalisée des Yoga Nidra*, a pour but de dynamiser de façon positive les qualités et les ressources dont tous les enfants disposent. Elle permet de faciliter un état d’ouverture idéal pour les apprentissages et de donner de meilleures possibilités d'adaptation à l’école où l’environnement est souvent contraignant pour l’enfant et l’adolescent, et où le quotient intellectuel (Q.I.), est trop privilégié par rapport au quotient émotionnel (Q.E).

*Le Yoga Nidra est la branche mentale du yoga. Il est particulièrement adapté aux enfants par la rapidité des techniques (de 5 à 10 mn) et apporte des bénéfices dès la première séance.
La relaxation garantit une régénération, une tonicité accrue, de la détente, plus de participation à l’école, un mieux-être général.

3.2 Les Bandes Son de Joker Scolaire

La technologie au service de l’élève !
Surprenant de simplicité et d’efficacité !

Les bandes sonores de Joker Scolaire sont composées de sons enregistrés dans la nature, chants d’oiseaux, cloches, bord de mer, des bruits naturels de la vie paisible. Ils amènent une plus grande sérénité à l’enfant. Si ce dernier a pour habitude d’écouter « sa » musique en étudiant, rien ne l’empêchera de continuer. Seul le fond sonore amené par Joker Scolaire aura changé. Les bruits de la nature sont neutres par principes donc ils n’occasionnent aucune gêne !
Sur ces fonds naturellement relaxants ont été ajoutés des sons spécifiques appelés battements binauraux. Ils sont à la limite de l’audible, donc pas dérangeants en aucune façon.
Pour le sommeil, un petit exercice de sophrologie a été enregistré pour aider au relâchement des tensions au début. Il est suivi par des bruits naturels enregistrés à la tombée de la nuit et de sons binauraux propices à un sommeil réparateur.

Sons binauraux ?

La méthode est la suivante : un son mono spécifique est diffusé dans une oreille – par exemple un bruit « rose » à 313 Hertz – et ce même son est diffusé simultanément dans l’autre oreille mais cette fois à 323 Hertz. (Un hertz étant une ondulation par seconde) : le cerveau traite alors les deux informations et les mélange, créant ainsi un troisième son correspondant à la différence des deux sonorités existantes, à savoir 10 Hertz dans notre exemple (313 - 323 = 10). C’est sur cette fréquence que le cerveau va se caler. Et la réception d’un signal de 10 Hertz aura pour conséquence de vous relaxer sans pour autant vous endormir. Car il génère des ondes Alpha (fréquence relaxation). Les oscillations dans le cerveau sont réparties en quatre intervalles en fonction des fréquences. Elles sont maintenant connues par le grand public sous le nom des ondes Delta, Thêta, Alpha et Bêta :
- Delta de 0.5 à 4 Hz : c’est la fréquence du sommeil profond.
- Thêta de 4 à 8 Hz : c’est le moment situé entre le sommeil et l’éveil.
- Alpha de 8 à 13 Hz : elles sont produites lorsque vous êtes réveillé et pleinement conscient, elles produisent un effet de relaxation.
- Bêta de 13 à 30 Hz : lorsque vous êtes éveillé, avec votre attention au maximum.
Mais on parle aussi des fréquences Gamma qui sont liées à l’activité intellectuelle intense. Une bonne mémoire est associée à une fréquence de 40 Hz…. Il existe aujourd’hui tout un panel de fréquences bien référencées.
Normalement les deux hémisphères du cerveau fonctionnent sur un rythme différent. On obtient des performances mentales et intellectuelles optimum pour l’apprentissage scolaire lorsque les deux hémisphères sont synchronisés. Quand l’apprentissage est effectué avec dominance de la synchronisation des deux hémisphères on parle d’apprentissage intégré (schéma 12). Il y a de l’intuition dans le rationnel et du rationnel dans l’intuition. C’est l’intelligence dans sa plénitude qui œuvre.

Dans les bandes sons utilisées par Joker Scolaire, on utilise les fréquences induisant une profonde concentration, et une parfaite synchronisation des hémisphères cérébraux. Et pour le sommeil, primordial pour un bon équilibre de l’enfant scolarisé, des fréquences amenant l’enfant à s’endormir plus facilement et profondément, générant ainsi un vrai sommeil réparateur et rafraîchissant. Le but de ces bandes sons est de privilégier un apprentissage intégré pour un plus grand épanouissement de l’enfant.
Les résultats sont garantis et spectaculaires.

Quand les écouter ?

Concrètement, chacune des 3 pistes, Focus, Synchro et Sophro sont à écouter à un moment précis dans la journée de l’enfant.

  • Focus
    A écouter tous les jours pendant une semaine pendant le travail scolaire à la maison en période de forte perturbation émotionnelle ou de stress de quelque sorte que ce soit afin de renouer avec une bonne concentration.
    Ensuite on passe à l’écoute de Synchro.
  • Synchro
    Chaque fois que l’on doit se mettre aux devoirs et aux leçons à la maison. Idem pour les révisions, la préparation d’examen, contrôles… Favorise une bonne synchronisation hémisphérique facilitant un apprentissage intégré.
  • Sophro
    A écouter tous les soirs dans son lit, par périodes de 21 jours, ou en continue.

Les bandes son ne contiennent aucun message « subliminal » ou quoi que ce soit d’autre. Il n’y a pas de danger à les utiliser. Beaucoup de personnes utilisent les sons binauraux pour travailler intellectuellement. Il y en a un large choix sur YouTube. Allez-y et vous serez surpris! En français taper : musique pour se concentrer, étudier, se détendre - en espagnol : musica para estudiar, travajar y concentrarse - en anglais : music for focusing, learning and studing etc…
C’est par dizaines de millions que des personnes averties utilisent ce moyen pour faciliter leur travail scolaire, universitaire ou intellectuel à travers le monde. Pour preuve les compteurs des écoutes.
Nous avons préféré utiliser des sons de la nature plutôt que des musiques classiques ou modernes qui véhiculent toujours des émotions qui ne sont pas forcément en adéquation avec le travail scolaires ou de jeunes enfants. Eviter d’écouter du rap pendant le travail scolaire quand même !!

Bref historique des sons binauraux

1839 : Découverte des sons binauraux par le docteur Heinrich Wilhelm Dove.
1875 : Le neuro-physiologue Caton met en évidence la présence de courant électrique dans le cerveau.
1929 : Hans Berger mesure cette activité cérébrale maintenant connue comme activité encéphalographique
1950 : Gray Walter découvre « l’effet photique », c’est-à-dire que le cerveau réagit et répond aux stimulations sonores et lumineuses pour aligner ses ondes cérébrales en conséquence.
1960 : Les battements binauraux commencent à devenir un outil pour le milieu médical. Bernard Margolis publie un article sur les sons binauraux utilisés pendant les opérations dentaires, permettant de diminuer les doses d’anesthésie et permettant aussi moins de bâillement, moins de saignements, et une réduction générale de l’anxiété.
1973 : Publication dans Scientific America par Gerald Oster d’un article « Auditory Beats in the Brain » dans lequel il démontre que les sons binauraux sont un outil puissant pour la recherche cognitive et neurologique.
1980 : Pendant toute la décennie les études se sont poursuives, en particulier par le docteur Glen Salomon et autres chercheurs, sur l’entraînement des ondes cérébrales pour soulager les maux de têtes ainsi que la relaxation en général.
1984 : L’effet des sons binauraux est confirmé par le docteur Brockopp qui a analysé la stimulation cérébrale audio et visuelle et la synchronisation hémisphérique au cours du suivit E.E.G.
1992 : Michael Hutchison utilise des combinaisons précises de pulsations des ondes sonores pour reproduire des modèles d’ondes cérébrales correspondant à la concentration par exemple, au sommeil et autres.
2016 : La recherche se poursuit toujours activement de nos jours.

En aucun cas les bandes son ne peuvent être dissociées de la formation car elles en font partie intégrante, et de ce fait ne peuvent être vendues séparément

3.3 Les Mouvements Positifs

Ils remettent l’esprit en ordre de marche

Des mouvements tout simples pour mieux se concentrer ? La démarche peut surprendre. Pourtant les neurologues sont formels : l’exercice physique a des effets bénéfiques. Non seulement il calme le stress et l’anxiété, facteur bloquant de la concentration, mais il favorise la création de nouvelles synapses et la synchronisation des deux hémisphères cérébraux.
En partant de ce constat, PAUL DENISSON, un enseignant américain, a mis en place une véritable gym du cerveau (en anglais : Brain-Gym): 3 séries de mouvements simples pour ré-harmoniser les 3 dimensions de l’apprentissage : latéralité, focalisation, et centrage. Equilibrées, ces 3 dimensions sont libératoires.  Les enfants en redemandent !

Dimension de la latéralité

Mouvements de croisement de la ligne médiane pour améliorer la communication orale et écrite, la résolution des problèmes et les raisonnements de niveaux plus élevés

C’est la capacité à traverser la ligne médiane, à travailler dans le champ médian et à traiter un code écrit, linéaire symbolique de gauche à droite et de droite à gauche. Cette dimension est essentielle au succès scolaire. C’est le cortex composé de l’hémisphère gauche et de l’hémisphère droit qui gère cette dimension. Le cortex est en charge du futur. L’incapacité à traverser cette ligne médiane entre les deux hémisphères, gauche et droit, provoque, la plupart du temps, des diagnostics tels que « handicap de l’apprentissage » et tous les diagnostics « dys » tel que dyslexie, dysorthographie, dyscalculie... Les mouvements de la ligne médiane ou mouvements croisés permettent une coordination corporelle totale. Ils sont essentiels pour la croissance autonome de l’enfant. Ils développent la coordination des 2 hémisphères cérébraux droits et gauches et des bras et des jambes travaillant tous selon des séquences rythmiques. Ils améliorent la coordination psycho-physique. Ils aident à intégrer la vision binoculaire, l’audition « des deux oreilles » et la synchronisation des deux hémisphères pour accéder à un apprentissage intégré, c’est-à-dire global. Les mouvements qui corrigeront et aideront à stimuler l’intégration bilatérale ou hémisphérique sont appelés « Mouvements de croisement de la ligne médiane ».
Ils améliorent l’écriture, la lecture, les mathématiques, la compréhension… et développent aussi l’autonomie de l’enfant.
Après les avoir pratiqués, l’enfant voit mieux des 2 yeux, entend mieux des 2 oreilles, utilise mieux toutes ses capacités.

Dimension du centrage

Mouvements énergétiques pour être centré, améliorer l’organisation, la mémoire

C’est la capacité à traverser la ligne de partage entre les contenus émotionnels et la pensée abstraite. Rien ne peut être réellement et durablement acquis sans compréhension de la signification et sans ressentis positifs. L’incapacité à rester centré occasionne des peurs irrationnelles, des réponses de type agressivité/évitement/fuite, ou une incapacité à ressentir ou à exprimer une émotion. C’est le cerveau limbique qui gère cette dimension haut/bas. Il est en charge du passé.
Les mouvements qui libèrent les blocages émotionnels, et préparent l’élève à apprendre et à traiter les informations sans recouvrements émotionnels négatifs sont identifiés par la désignation « Mouvements énergétiques ».
Ces exercices nous viennent originellement de la Médecine Traditionnelle Chinoise (science maintenant reconnue) et de sa théorie des méridiens d’acupuncture. Les exercices énergétiques favorisent la circulation de l’énergie électromagnétique dans le corps.
Ils rétablissent la connexion corps/cerveau. Le sens de l’organisation est accru.
Après les avoir pratiqués, l’enfant se sent plus connecté, plus alerte, plus clair dans sa tête. Il peut s’organiser mieux et interagir avec ce qui l’entoure : les autres et les objets.

Dimension de la focalisation

Mouvements d’allongement pour améliorer la compréhension, l’orientation dans l’espace et l’équilibre

C’est la capacité à traverser la ligne médiane qui sépare symboliquement l’avant du cerveau de l’arrière. Un blocage à ce niveau-là inhibe les enfants pour s’exprimer et participer activement au processus d’apprentissage. Les enfants se concentrant difficilement sont qualifiés « d’inattentifs », « retardés du langage », « incapables de comprendre » ou « hyperactifs ». C’est le cerveau reptilien qui gère cette dimension. Il est en charge du présent.
Certains enfants ne se concentrent pas par déséquilibre de cette dimension, ou se concentrent trop en faisant de trop gros efforts par peur de l’échec. Ces activités ont pour objet principal de détendre toute la chaine musculaire postérieure qui se contracte en situation de peur et d’insécurité.
Elles aident à aller de l’avant. On peut avoir recours à ces exercices à chaque fois que l’enfant présente des difficultés à réciter ses leçons par exemple, qu’il bloque alors qu’il sait.
Les mouvements qui les aideront à débloquer ce genre de situation sont appelés « Mouvements d’allongement ».
L’enfant se focalisera plus facilement sur un travail. Toutes les activités sont alors améliorées. Il devient plus présent à ce qu’il fait, moins rêveur.
Après les avoir pratiqués, l’enfant se sentira plus vif, plus sûr de lui, et appréciera de pouvoir de nouveau participer et comprendre.

Pour chacun des mouvements positifs vous trouverez dans le livret le descriptif visuel du mouvement auquel s’ajoutent des rubriques pour les enfants et les parents sur les effets de ces exercices.

Voici un exemple : LES PIEDS SUR TERRE « Fier et solide comme un guerrier »

Pour optimiser l’efficacité de ces mouvements, il faut être présent, attentif, en conscience, et être dans une attitude d’ouverture : devenir acteur et spectateur, tranquillement, dans l’amour et le respect de son corps.

« Imagine que tu es un gymnaste ou un danseur ou un chanteur sur scène. »

Une fois que le système a intégré ces mouvements, il n’y a plus lieu de les continuer. L’intégration dure de quelques jours à 3 semaines maximum. La séance d’intégration à la maison ne doit pas excéder 5 mn.

Quel est votre fonctionnement : plutôt hémisphère gauche ou droit ? 

Cliquez et découvrez !



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